Rien ne vaut la pratique. À Paris, il vous sera sans doute rappelé que la dégustation d’un vin commence par une vraie pause, en oubliant le portable, en regardant la couleur du vin, en s’amusant à deviner l’âge ou le cépage, quitte à se tromper. Les formateurs recommandent de ne pas s’en tenir à la technique, laissez-vous plutôt guider par votre propre sensibilité. Une bonne dégustation, c’est accepter l’imperfection, comme une confusion entre les arômes ou une hésitation sur l’équilibre.
Les petits gestes peuvent faire la différence, comme tourner le verre, tester la température ou ajouter un peu de fromage du marché voisin. La réussite d’une dégustation parisienne, c’est aussi un regard neuf. Il est fréquent de croiser des aficionados qui glissent ce conseil, « ne cherchez pas forcément à impressionner, écoutez ce que le vin vous raconte ». D’autres amateurs critiquent les ateliers trop formatés, préférant les dégustations improvisées à la bonne franquette. Mais, en définitive, Paris reste cette ville où le vin se boit autant qu’il se raconte, et chaque soirée offre son lot de secrets, à partager ou à garder pour soi.