Depuis ce 11 juin 1967, le champagne atterri quasi-systématiquement sur la combinaison et le visage des pilotes et non plus dans leurs estomacs (à quelques gorgées près). Il y a tout de même des exceptions. Sous contrat avec une célèbre marque de bière canadienne, Gilles Villeneuve troquait parfois sur le podium les fines bulles pour le houblon. Petit écart avec la tradition que l’on pardonnera volontiers au regretté père de Jacques Villeneuve.
Plus récemment, l’ouverture de la discipline à de nouveaux pays est à l’origine de quelques « innovations ». A Bahrein ou Abu Dhabi, le champagne sur le podium est prohibé. Les pilotes s’aspergent avec un jus de fruits pétillant. Petite entorse « parfumée » à la tradition. Après tout, pour les pilotes, qu’importe le flacon, pourvu qu’ils aient l’ivresse…de la victoire.