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La tradition remonte aux origines de la de F1. Le 2 juillet 1950, le tout nouveau championnat fait étape en France pour le sixième Grand Prix de la saison. Le circuit de Reims-Gueux accueille les pionniers de la discipline. Au terme d’une magnifique course, Juan Manuel Fangio s’impose devant l’italien Luigi Fagioli et le britannique Peter Whitehead. Comme on le voit sur la photo du podium, Juan Manuel Fangio célèbre son succès, une bouteille de champagne à la main.
L’idée a germé dans l’esprit de deux cousins amateurs de sport automobile et accessoirement célèbres producteurs de champagne : Paul Chandon Moët et Frédéric Chandon de Brailles. Grand Prix à Reims oblige, les deux compères ont pris cette initiative qui n’a pas fait pschitt’ : offrir une bouteille de champagne au vainqueur de la course. Un geste unanimement apprécié et un coup marketing de génie. La pratique s’est généralisée depuis aux autres sports mécaniques (endurance, rallye) et à tous les Grands Prix. Moët et Chandon s’est ainsi offert une belle vitrine pendant plusieurs décennies. En 2017, le Champagne Carbon devient le Fournisseur Officiel de la Formule 1 et propose des Jéroboams sur le podiums au prix de 3 000$.
Dans les années 1950 et jusqu’à la fin des années 1960, les pilotes, en bons gentlemen drivers, se délectent poliment du vin champenois. Mais Dan Gurney, pilote américain talentueux et joyeux luron, va à jamais changer la destinée des célèbres bulles. L’Américain, vainqueur des 24 heures du Mans 1967 décide de se faire mousser en agitant à l’arrivée de la course la bouteille de champagne offerte aux vainqueurs. Le bouchon explose. Effet et douche garantis.
Depuis ce 11 juin 1967, le champagne atterri quasi-systématiquement sur la combinaison et le visage des pilotes et non plus dans leurs estomacs (à quelques gorgées près). Il y a tout de même des exceptions. Sous contrat avec une célèbre marque de bière canadienne, Gilles Villeneuve troquait parfois sur le podium les fines bulles pour le houblon. Petit écart avec la tradition que l’on pardonnera volontiers au regretté père de Jacques Villeneuve.
Plus récemment, l’ouverture de la discipline à de nouveaux pays est à l’origine de quelques « innovations ». A Bahrein ou Abu Dhabi, le champagne sur le podium est prohibé. Les pilotes s’aspergent avec un jus de fruits pétillant. Petite entorse « parfumée » à la tradition. Après tout, pour les pilotes, qu’importe le flacon, pourvu qu’ils aient l’ivresse…de la victoire.
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